Réduction de la violence par l’intégration économique

Le 30 août la Fondation Rinaldi s'est jointe aux dirigeants communautaires du Cap-Haïtien pour célébrer le renouvellement d'un projet visant à réduire la violence dans les communautés marginalisées de Port-au-Prince et du Cap-Haïtien en promouvant l'intégration économique des jeunes à risque. Avec le soutien de la Mission des Nations unies pour l'appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH), Volontariato Internazionale per lo Sviluppo (VIS), et les œuvres salésiennes Lakou et Lakay, 90 jeunes de Port-au-Prince et 12 jeunes du Cap-Haïtien recevront des stages et des formations pour les aider à entrer sur le marché du travail et à trouver une nouvelle voie à suivre.
Les 90 bénéficiaires (44 filles et 46 garçons) de Port-au-Prince seront placés dans des stages de trois mois dans une cinquantaine d’entreprises différentes liées aux études précédentes des participants. En plus d'acquérir une expérience de travail, les participants recevront des sessions de formation sur des sujets tels que la rédaction de curriculum vitae, l'interview pour un emploi, la gestion du stress, les droits et devoirs sur le lieu de travail et l'éthique. En outre, un programme de réduction de la violence à deux modules sera présenté.
Des activités supplémentaires seront également poursuivies après l'achèvement des stages pour les jeunes qui n'auront pas obtenu d'offres d'emploi. Environ 27 des bénéficiaires seront sélectionnés pour former 9 petites entreprises dans des domaines tels que la couture et la cosmétologie. En outre, tous les participants au programme recevront des trousses à outils liées à leur travail, leur fournissant une aide supplémentaire pour leurs voyages futurs.
Bien que le parcours de ces jeunes ait été difficile, le projet vise à montrer que de bonnes options existent. Que ces jeunes aient le courage de les choisir.